Au sixième semestre du bachelor (BSc), les étudiants travaillent en petits groupes sur un cas construit, mais proche de la réalité : une femme arrive aux urgences avec des maux de ventre, et les examens révèlent des blessures causées par des violences physiques au sein de son foyer. Cette personne possède un niveau de formation élevé et appartient à la classe moyenne supérieure. Le module sur la prise de décision clinique aborde des questions relatives à l’examen de la personne, aux biais cognitifs et aux procédures. Pour finir, des documents et adresses complémentaires sont mis à disposition sur une plateforme.

Au premier semestre du master (MSc), les étudiants se voient proposer une formation d’une demi-journée sur le phénomène de la violence domestique et ses implications pour la prise de décision clinique. Le sujet est discuté sous l’angle juridique, éthique et clinique, en s’appuyant sur différents exemples. La violence sexuelle, la négligence et la violence psychologique, ainsi que leurs causes et leurs conséquences, sont traitées de manière intégrée. Alors qu’ils entament leur pratique clinique avancée, les étudiants reçoivent dans ce séminaire le bagage nécessaire pour réfléchir au phénomène, identifier et prendre en compte les biais cognitifs à cet égard, décrire une procédure clinique, reconnaître, décrire et documenter les signes cutanés (en particulier), formuler une appréciation et prévoir une procédure adéquate pour la suite, après évaluation des risques. Il s’agit d’une unité d’enseignement hybride, composée d’un diaporama parlant (slidecast) d’une heure, en guise de préparation, et d’un cours en présentiel de trois heures.