Afin de prévenir les suicides sur la voie ferrée à proximité des cliniques psychiatriques, il est possible de prendre différentes mesures: structurelles, optiques ou acoustiques. De telles mesures ont notamment été mises en œuvre dans le canton de Zoug.
Environ 10% des suicides ont lieu sur la voie ferrée. Afin de réduire le nombre de suicides de ce type, il faut rendre plus difficile l’accès aux rails, ce qui est essentiel en particulier à proximité des cliniques psychiatriques. Les mesures envisageables à cette fin sont notamment des aménagements (barrières optiques telles que des buissons, barrières acoustiques et obstacles tels que des écrans acoustiques) ou des signaux optiques (p. ex. projecteurs).
Plusieurs cliniques psychiatriques en Suisse ont pris des mesures en commun avec des partenaires afin de réduire le nombre de suicides dans le voisinage. Ainsi, des obstacles (clôtures, haies) ont été mis en place le long d’un tronçon ferroviaire d’environ deux kilomètres à Oberwil. Ce tronçon se trouve à proximité immédiate des deux cliniques psychiatriques zougoises.
Dans le cadre d’une analyse des suicides effectuée en 2017 dans le canton de Zoug, on a observé une baisse des suicides sur la voie ferrée chez les personnes hospitalisées dans l’une de ces deux cliniques au moment du suicide. L’analyse n’a toutefois pas permis de tirer de conclusions quant à l’efficacité des obstacles à l’accès sur le tronçon en question.